Atelier Laïcité

Atelier Laïcité

© À Propos

 

Cet atelier a été construit en partenariat avec la PJJ et le tribunal de Pau. Elle a permis à des jeunes primo délinquants de se sensibiliser au principe de l’aïcité de notre République Française. 

 

L’atelier photo sur l’intention artistique, mené par le photographe auteur, Joseph Wallez sur la thématique a été l’occasion pour ces jeunes d’apréhender, d’une part le média photographique, l’éclairage studio, les techniques, mais aussi de les laisser s’exprimer.

Ce projet innovant sera exposé dans la salle des pas perdus du Palais de justice de Pau et d’une manière itinérente, dans différentes structures 

La citoyenneté en 2022

La citoyenneté en 2022

Exposition " La citoyenneté en 2022"

Photographies de Christophe Delory et des élèves de 6eme du collège Pierre-Emmanuel

En partenariat avec le collège innovant, Pierre-Emmanuel, le collectif À Propos initie des résidences d’auteur depuis 2020. En articulation avec l’équipe pédagogique, l’auteur.e lauréat.e explore un thème choisi par le collectif durant l’année scolaire, élabore son propre travail artistique et accompagne les élèves dans une production photographique. Les restitutions et les tirages sont assurés par le collectif sous la surveillance de l’auteur sur papier d’art certifié digigraphique sur une Epson SC9000. Les œuvres sont exposées dans dans l’amphithéâtre du collège et sont proposées aux différents espaces d’exposition du territoire.

Le sujet se place dans le prolongement de mon travail sur le Vivre ensemble (The Nordwolle, 2021) et sur les lieux de mémoire, lieux de vie (Projet BkV, 2020) réunissant portraits et architectures.
J’ai souhaité pour ce projet travailler sur ce qui faisait lien entre les citoyens. J’ai pris contact avec différentes structures paloises pour réaliser des photographies dans ce sens. J’ai pour objectif dans mon travail de créer des ponts, le travail commun est une somme d’actions individuelles. Je crois dans la valeur individuelle au service du commun. Pas de bonheur commun sans bonheur individuel. Temporellement mon travail se situe là, maintenant ; l’acceptation de la réalité en est la vertu et l’appareil photo le témoin.
Les derniers évènements nous ont rappelés que vivre ensemble est factuel.
Si l’on se place du côté des familles touchées directement par ces catastrophes, la politique, la finance et la science ont échoué. Puis les citoyens se sont mis en action, prenant soin du voisin isolé, accueillant une famille de réfugiés chez eux… l’action citoyenne a redonné espoir. Les photographies que je vous présente avec «Citoyens du patrimoine» sont remplies de cet espoir douloureux.
L’acte photographique est présent, prendre une photo c’est témoigner d’un moment précis.
Christophe André résume bien le procédé photographique de la prise de vue à l’exposition « le corps vit toujours au présent, c’est notre esprit qui vagabonde dans le temps ».
Cette résidence s’est déroulée en deux temps, deux fois deux semaines et se clôture par une restitution du travail photographique de l’auteur et de la production des élèves.
Après plusieurs échanges autour de la citoyenneté avec les élèves des deux classes de 6ème, c’est l’idée du patrimoine collectif qui a été retenue. Le collège est l’Institution, le collège est le lieu de vie et d’apprentissages des élèves, les élèves se construisent aussi ici, ils sont l’individu dans le collectif…le collège est le patrimoine collectif des élèves.
Lors de la première session (mars) il a été demandé aux élèves, en équipe, de photographier les quatre points cardinaux du bâtiment, depuis l’extérieur, mais aussi de l’intérieur. Ils se sont retrouvés avec une quantité énorme de photographies, ils ont dû alors échanger entre eux et opérer des choix pour sélectionner des images.
Pendant la deuxième session (mai), les élèves ont travaillé, toujours en équipe, à la chambre photographique. Photographier en argentique avec une chambre grand format est une véritable école du regard. Les possibilités irremplaçables qu’offrent les mouvements pour contrôler la profondeur de champ et les perspectives permettent de comprendre comment on crée une image. Utiliser des appareils de ce type permet aux élèves d’apprendre à concevoir et prévisualiser leurs images. Le photographe à la chambre doit « voir » les images sans l’aide d’un viseur, il compose une image qu’il voit inverser sur son dépoli. L’inversion de l’image éloigne de la représentation au profit de la composition, de la lumière et du sens. Apprendre à prévisualiser l’image, concevoir la photographie, composer le cadre, lire les lumières, manipuler différents outils de captation d’images participent pleinement à l’éducation à l’image.

La dernière étape du travail a été  : « Comment mettre en scène nos images? Comment les liées les unes entre les autres? Couleur ou Noir & Blanc? Et pourquoi pas les mélanger? ».

Portraits en Mutations Urbaines

Portraits en Mutations Urbaines

Photographies : © Lydia Sanchez – Xavier Dumoulin//À Propos

 

L’exposition « Portraits en Mutations Urbaines » est présentée simultanément sur deux quartiers de Pau : le quartier Saragosse et les grilles de la Préfecture en hypercentre. Un questionnaire anonyme associé à l’exposition est proposé aux passants, soit en flashant le QRcode ci-contre soit directement lors des passages de nos collaborateurs sur place, soit en copiant dans votre navigateur le lien : https://ouvaton.link/ECy2h9

Le projet PMU (Portraits en Mutations Urbaines) a été initié en 2019. Il est composé d’une série de photographies de portraits posés d’habitant.e.s, des groupes d’habitants (familles, ami.e.s) volontaires, toutes cultures confondues, du quartier Saragosse à Pau.  Les oeuvres sont réalisées par deux photographes du collectif, Lydia Sanchez et Xavier Dumoulin. Elles seront tirées sur du très grand format pour donner toute la personnalité de chaque modèle. Le but est de permettre un changement des visions stéréotypées sur les populations visées autant par elles-mêmes que par un public extérieur. Souvent les populations des quartiers sont mal considérés avec des a priori très durs. Ici nous montrons que ces populations ont traversé plusieurs frontières, ou pas ; et que l’identité culturelle n’est pas figée mais est en mutation continuelle.

Le dispositif fait d’un fond et d’une météo particulière est là pour symboliser une autre réalité, une mise en scène d’un groupe de personnes avec le quartier en arrière-plan qui rejoint les a priori et les stéréotypes qu’on peut en avoir. Le témoignage de la personne en tant que récit sur des aspects de sa vie dans son quartier est capté et retranscrit sur les œuvres exposées.

L’identité culturelle n’est pas figée mais est en mutation continuelle.

Cette exposition photographique sera un événement visible à deux endroits en simultanée en plein air dans le quartier Saragosse et l’hyper-centre de Pau.  Ce choix  de présentation est pour permettre aux modèles et à leurs familles ainsi qu’à tout le monde de voir à quoi ils ressemblent loin des images véhiculées par les médias.

LES PARTENAIRES

Le projet est soutenu financièrement par la DRAC, le FDVA. Un soutien logistique et matériel de la Ville de Pau pour la mise en place sur l’espace public des œuvres.

Tropique des Pyrénées

Tropique des Pyrénées

© Xavier Dumoulin//À Propos

 

Initié par le collectif en 2020, le projet Tropique des Pyrénées est une série de photographies prise dans l’agglomération paloise par le photographe Xavier Dumoulin. Autour de nous, des espèces endémiques cèdent le pas à des variétés qui ont traversées les océans.  Pris par les nécessités du quotidien, nous évoluons parmi les signes d’une transformation profonde sans pour autant nous y attarder.

Le photographe du collectif explore alors l’inscription de l’homme dans l’écosystème des Pyrénées et son impact sur le paysage. Les photographies, tirées sur du très grand format seront différentes pour vous donner à vous les visiteurs des nouvelles photographies à chacune de vos visites. Des visites seront organisées par l’association Ecocène.

La visite se fera en deux étapes. La première se fera sur le boulevard des Pyrénées en automne 2022. La seconde sera au Bel Ordinaire à partir du 7 décembre 2022.

 

Les partenaires

Le projet est lauréat de Contrat de filière Arts plastiques et visuels Appel à projets « Coopération, création et territoires » 2020. Il est soutenu financièrement par l’Etat, la DRAC, la région Nouvelle-Aquitaine, ASTRE. Les partenaires associés sont : Le Bel Ordinaire, Image-Imatge, Accès)s(, le réseau des médiathèques de l’agglomération paloise, Ecocène, Ville et patrimoine.

Les signes de l’anthropocène

Les signes de l’anthropocène

Exposition "Les signes de l'anthropocène sur nos territoires"

Photographies de Franck Morel et des élèves de 6eme du collège Pierre-Emmanuel

 Il y a 262 ans, un mécanicien écossais, James Watt, déposait le brevet de la machine à vapeur...

 

Le collectif À Propos est heureux de vous inviter au vernissage de l’exposition »Les signes de l’anthropocène sur nos territoires » le jeudi 17 juin à 17h30 à l’amphithéâtre du collège innovant Pierre-Emmanuel.
Cette exposition fait suite à la résidence d’artiste initié par le collectif À Propos. Franck Morel, lauréat de l’appel à résidence, à travaillé sur le thème proposé par le collectif en expliquant sa démarche auprès de deux classes de 6eme accompagnées par leur professeur d’Arts Plastiques tout au long de l’année scolaire 2020 – 21

Cette exposition est le fruit de cette collaboration: 11 œuvres de Franck Morel de 90cm x 90cm contre collées sur dilite® et 60 photographies des élèves.

 

Moins 262 ans avant JW

Les signes de l'anthropocène sur le territoire du gave de Pau

Franck Morel, nous invite à une déambulation photographique tout au long du cours du gave de Pau, interrogeant ses riverains sur les signes de l’impact de nos sociétés sur notre environnement.

© Franck Morel/À Propos

Il y a 262 ans, un mécanicien écossais, James Watt, déposait le brevet de la machine à vapeur. Avec cette invention qui contribuera largement à la révolution industrielle, l’homme entama une nouvelle étape de son histoire. Disposant enfin d’outils capables de réaliser ses ambitions, il pu enfin démontrer toute sa force. Une puissance d’action à l’égale des grandes forces géologiques, une capacité de transformation du réel pas toujours maitrisée qui nous précipite aujourd’hui dans l’Anthropocène.

© Franck Morel/À Propos

© Franck Morel/À Propos

Une résidence initiée par le collectif À Propos en partenariat avec le collège Innovant Pierre- Emmanuel
(Pau)

© Taha – 6eme A

Propos de l’auteur

Une nouvelle ère géologique qui se caractérise par une dégradation généralisée et de plus en plus rapide des conditions de vie. Réchauffement climatique, extinction massive des espèces, acidification des océans, la liste est longue. Tous les rouages du vivant du plus petit au plus grand sont concernés, le dérèglement est massif, profond, global.

Pour autant, il n’y a pas, du moins pas encore, de rupture totale et si les indices de ces transformations sont manifestes, ils restent bien souvent éparses et peuvent, de ce fait, paraître insignifiants, sans conséquences et sans causes réelles.

Mais les signes ne trompent pas. Il suffit de se pencher quelque peu, de porter son attention sur un territoire particulier pour en avoir la confirmation. Aucun espace, aucun recoin, n’est épargné.

Le gave de Pau ne fait pas exception. Les cours d’eau sont la colonne vertébrale des paysages qu’ils traversent de part en part. Façonnant les volumes, sculptant les reliefs, ils drainent et charrient tout ce que les bassins versants ont à leur offrir : eaux de pluie, limons mais aussi pollutions diverses, plastiques, etc … Ils sont les témoins, les indicateurs de l’état de santé des territoires qu’ils irriguent.

Établir un diagnostic, une cartographie à l’instant T, d’un territoire tel que le gave de Pau montre toutefois vite ses limites lorsqu’il s’agit d’évoquer l’anthropocène. L’anthropocène est un mouvement, une dynamique avec un avant, un pendant et peut être un après. Il a besoin de points de comparaison pour être appréhender.

J’ai choisi, pour ma part, de faire appel à la mémoire des hommes et des femmes qui tentent de composer avec cet environnement qui ne cesse d’évoluer. Je me suis principalement adressé à des acteurs du milieu agricole.

L’agriculture nous rappelle sans cesse le lien définitif, indiscutable qui nous unit à nos milieux de vie. Maraîchers, éleveurs, céréaliers, tous dépendent des cycles du vivant. Les agriculteurs sont de fait en première ligne pour observer toute modification de leurs conditions de travail.

À chaque rencontre, une même question était posée : «Observez vous des changements qui influent sur vos pratiques ou sur votre quotidien ? »

Ne cherchant pas à illustrer les propos ainsi recueillis, la série photographique, produites durant la même période, de février à mai 2021, traite de problématiques plus globales mais néanmoins bien présentes sur ce territoire : l’extraction de granulats, la pollution par les plastiques, le risque industriel, l’urbanisation,…

Conçues comme les éléments d’un décor de théâtre où se joueraient une pièce aux accents dramatiques, ces images, subjectives et volontiers symboliques, nous rappellent une évidence :  après 262 ans de destruction massive, nos milieux de vie aujourd’hui exsangues ne disposeront peut être pas des capacités nécessaires pour affronter les bouleversements à venir.