
Planté, la tête dans le vent

Debout, chez moi, face à la forêt
Je suis comme un arbre planté
Les pieds enraciné, confiné
La tête dans le vent.
© Philippe Glorieux
[wp_ulike]
Debout, chez moi, face à la forêt
Je suis comme un arbre planté
Les pieds enraciné, confiné
La tête dans le vent.
© Philippe Glorieux
[wp_ulike]
Le solier ou poseur de revêtements de sol recouvre le sol de moquette, linoléum, sol PVC, sol caoutchouc et parquet flottant, dans différents formats : rouleaux/lés, dalles et lames, ainsi que les murs.
Le solier ou poseur de revêtements de sol recouvre le sol de moquette, linoléum, sol PVC, sol caoutchouc et parquet flottant, dans différents formats : rouleaux/lés, dalles et lames, ainsi que les murs.
Une définition, un geste, un outil, une impression, la textualisation parfois décalée, comme dispositif associés à une image qui tente de sortir du mode descriptif, amène le corpus, c’est-à-dire les auteurs, l’institution et vous spectateurs, à une découverte ternaire par analogie.
Les élèves apprentis en CFA BTP ont été conviés à sortir d’un travail rationnel, formaté, auquel ils doivent d’habitude se conformer. Ici l’espace créatif et artistique nous permet ce pas de côté pour réfléchir aux sens, aux gestes, aux impressions du moment.
Conçu dans le cadre d’une expérimentation, en concertation avec les professionnels de la photographie, de la formation et de l’ animation, ce jeu d’équipe propose de se questionner sur l’origine des photographies, leurs polysémies, leurs usages. Mettre ensemble des mots sur des photos permet de sortir du simple “J’aime/ Je n’aime pas” pour tendre vers une autonomie du regard, aiguiser son œil de citoyen, de consommateur d’image, se forger un point de vue personnel et le partager avec les autres.
Notre matière est un corpus de 32 photographies aussi diverses que les centaines d’images que nous croisons au quotidien. Chacune de ces photographies a un auteur qui nous parle de sa démarche professionnelle, du contexte de réalisation, des techniques ou des conditions de prises de vue. Chacune de ses photographies a été ensuite choisie pour s’insérer dans des contextes de diffusion très variés : publicité, pochette de CD, magazine, site internet, couverture de livre …En trois manches progressives, les joueurs découvrent et s’approprient les chemins de lecture des images d’aujourd’hui.
Le jeu est un véritable déclencheur d’émulation , de curiosité, d’attention et d’intelligence collective. Il fait appel aux qualités les plus variées : rapidité d’observation, complicité, logique, connaissances, imagination, écoute, esprit d’équipe… Jouer en équipe apprend à travailler ensemble et permet aussi de souder un groupe en révélant des intérêts communs et des personnalités.
Durée | Scéance d’1h à 3 h |
Public | 4 à 99 ans |
Nombre | de 4 à 30 |
Lieux | Salle |
Matériel | Appareils photo, studio, vidéoprojecteur |
La naissance du surréalisme suit les mouvements subversifs du Dadaïsme et du cubisme et laisse s’exprimer la voix intérieure inconsciente. À travers l’étude des œuvres des artistes surréalistes et particulièrement Magritte, l’atelier se divisera en petits groupes pour s’approprier un tableau du peintre en laissant une part à l’imagination des élèves. L’aspect ludique du montage photographique, avec les prises de vue en studio, nous amènera à analyser les résultats sur notre propre inconscient. L’atelier, par l’expérience de la création, abordera la technique et le montage photographique, tout comme l’initiation aux techniques de prise de vue, cadrage, règle de composition. Le projet abordera la notion de détournement des images pour être sensibilisé à la notion d’influences des images. Un sujet sociétal majeur, particulièrement pour les jeunes.
Durée | 4 x 2h + 2 x 3h |
Public | 13 à 16 ans |
Nombre | 1 classe |
Lieux | Intérieur / extérieur |
Matériel | Appareils photo, studio, vidéoprojecteur |
Œuvres réalisées lors des ateliers « Grandir avec la culture » en classe de 3eme
Lors du vernissage de l’exposition dans le couloir de l’EHPAD ©Ph. Glorieux/À Propos
© Ph. Glorieux/À Propos
C’est dans une démarche artistique que Philippe Glorieux, photographe auteur du collectif À Propos se propose de sortir des illusions de la ressemblance, particulièrement accrochées dans la pratique du portrait. Montrer l’invisible dans le visible nous dit Paul Klee. Particulièrement ici, le visible est une réalité dérangeante.
Les dispositifs mis en place par le photographe explorent des pistes créatives où la démarche et le faire, plus que la finalité de l’œuvre, peuvent permettre d’éveiller, de mettre en joie, ou simplement intéresser la vieille personne pour vivre et ressentir encore ce sentiment d’existence.
Nos aînés sont des miroirs temporels, ils reflètent notre propre finitude.
//Fréquenter : avec Les Portraits shadows, le photographe-portraitiste invite les résidents à poser, les photos sont simultanément projetées sur écran. Pour mettre en valeur le sujet pour montrer sa présence, il, elle est bien là, dans un espace social et pourtant il, elle est aussi seul.e, peut-être de plus en plus. Le flou de mouvement autour du sujet, les personnes qui l’entourent, co-résidents, personnel, famille, ou qui sont seulement dans le champs, passent et avec une prise de vue lente sur pied, ce sont des images « fantômes » qui passent. L’auteur-portraitiste fera poser volontairement les personnes avec des explications sur sa démarche, le sens d’un portrait, la force d’une photo, l’intemporalité et la notion patrimoniale de la démarche, pour attirer les résidents, déclencher la curiosité.
//S’approprier : À travers le jeu Pause Photo Prose et ses 32 cartes photographiques et les choix de scène de tableaux véritable déclencheur d’émulation, de curiosité, d’attention et d’intelligence collective. Ils font appel aux qualités les plus variées : rapidité d’observation, complicité, logique, connaissances, imagination, écoute, esprit d’équipe.
//Faire : Les résidents feront les portraits avec une télécommande, qui seront aussi projetés simultanément sur écran. Avec l’atelier Scène de tableaux, les résidents ont choisi une scène de tableaux à reproduire, à rejouer. La mise en scène s’accompagne de la recherche des accessoires et des costumes.
Après un atelier de médiation culturelle sur la présentation de six tableaux, les résidents ont été invité à choisir un ou deux tableaux, s’organiser pour trouver costumes et accessoires pour rejouer la scène. Ici, il s’agit du tableau Le déjeuner de François Boucher
© Ph. Glorieux/À Propos