Inauguration d’une oeuvre de François Calavia par la ville de Mourenx

Inauguration d’une oeuvre de François Calavia par la ville de Mourenx

© Photographie argentique colorisée avec l’intelligence artificielle, réalisée par François Calavia

D'après son auteur, cette oeuvre vise à "questionner sur notre époque, (...) s’interroger sur la place des individus dans leurs espaces urbains."

L’année dernière, notre photographe François Calavia a réalisé une série de portraits de Laurent Prué, dernier paysan de la ville de Mourenx. Héritier de son temps, une époque de savoir-faire et de traditions, il est aujourd’hui à la retraite. 

Cette image s’inscrit dans la série L’évanescence des strates, une recherche sur les notions de temps et d’espace. C’est en explorant le passé que François Calavia a choisi de représenter le dernier agriculteur de Mourenx, pour illustrer la fin d’un ancien monde, celui d’une France rurale qui s’efface peu à peu pour laisser place au renouveau, incarné par la modernité et l’urbanisation croissante.

© Portrait de Laurent Prué et de François Calavia par Julie Durieu

Cette image a donc été acquise par la ville de Mourenx, afin de l’exposer en grand format dans la salle des Ponts Jumeaux. L’inauguration a eu lieu le samedi 24 juin en présence des représentants de la mairie de la ville, de Laurent Prué et de notre photographe. Ce dernier a prit la parole pour exprimer sa démarche artistique.

Par ailleurs, l’oeuvre connait une triple consécration, car à la suite de son exposition d’origine et de cette inauguration, elle a également été choisie pour illustrer la pochette du single de Mila Diou, par l’artiste NWARETSANG

© Photographie capturée par Julie Durieu lors de l’inauguration

La commune de Mourenx, qui a à coeur de valoriser son identité et son histoire, a donc fait l’acquisition de cette photographie pour rendre hommage à son territoire. Celui-ci est représenté par un symbole : un humble agriculteur sans descendance. 
Comme le veut la tradition, étant l’aîné de sa famille, Laurent Prué a prit la succession de ses parents à la ferme. Il a privilégié le patrimoine familial, en incarnant des valeurs dans lesquelles la ville de Mourenx s’est reconnue : le travail, la culture, les traditions. 

© Portrait (de gauche à droite) du maire de Mourenx, avec le sous-préfet de la ville, l’ancien agriculteur Laurent Prué, le DASEN adjoint, et le photographe François Calavia, capturé par Julie Durieu

Mille soleils, un crépuscule

Mille soleils, un crépuscule

Photographies : © François Calavia

 

"Ce projet naît de la rencontre d'un père qui a perdu sa fille et d'une fille qui a perdu son père."

Deux photographes membres du collectif À Propos se sont associés pour créer ce petit livre composite sur le thème du deuil.

Julie Durieu a rédigé des poèmes qui conversent avec les photographies de François Calavia. Ils travaillent tous deux au collège Pierre-Emmanuel et ont souvent collaborés ensemble, ce qui se ressent dans cette oeuvre : ils parlent d’une seule et même voix.

La thématique de la perte d’un proche est ici abordée avec douceur, par les sens et le souvenir. Les deux auteurs exorcisent la douleur du manque en la sublimant, à travers ce projet qui met en lumière le caractère à la fois personnel et universel de l’expérience du deuil. 

Cette oeuvre se présente donc comme un voyage sensoriel et mémoriel. Il est alors possible de l’explorer et de l’apprécier sans en connaître le thème. Il n’y a pas forcément quelque chose à comprendre, mais plutôt quelque chose à vivre. 

« Les pins à l’aube s’étendent, et leurs aiguilles
s’entrechoquent et tintent comme des carillons
secoués par le vent qui annonce les pluies à venir. »
Julie Durieu

Professeure de français au Collège Innovant Pierre-Emmanuel,  Julie n’avait jamais montré ses poèmes au public auparavant. Elle se positionne depuis peu comme une photographe du collectif.  François est quant à lui photographe plasticien et exerce comme professeur d’arts plastiques dans le même établissement.
Ils ont tous deux trouvés leur propre langage pour exprimer leurs émotions. François a choisi d’utiliser le procédé du sténopé, l’ancêtre des appareils photos actuels. Julie a opté pour une écriture à la fois implicite et descriptive. Elle se concentre sur des bribes de nature, et évoque la vie pour suggérer la mort. 

Hommage plus que lamentation, c’est la tendresse de l’amour porté au défunt qui domine, plutôt que le déchirement de son absence. 

 

Ainsi pour la modique somme de 12€, vous pouvez soutenir le travail de nos artistes tout en faisant l’acquisition d’un bel objet de papier. C’est une oeuvre très intimiste et personnelle, qui se déploie vous le verrez, d’une façon toute singulière. Disponible en édition limitée, chaque livret contient un tirage original de François Calavia.

Ce projet était à l’origine celui d’une exposition, qui s’est établie aux mois de mars et d’avril 2024 au centre d’art contemporain du Bel Ordinaire de Billère.

L’exposition se présentait comme un dialogue entre les mots et les images, invitant le spectateur à y prendre part. Le public pouvait donc laisser une trace de son passage. Les deux artistes ont ensuite décidé de pérenniser le projet en un livre.

Quartier Mozaïque

Quartier Mozaïque

Le 1er numéro de « quartier Mozaïque », un webzine créé avec et pour les habitants des quartiers Camors, Carlitos, Fouchet et Saragosse, est sorti !

On ne parle des quartiers prioritaires que quand il y a des problèmes. Pourtant, il s’y passe aussi des choses qui méritent d’être valorisées.

Ce magazine est le premier d’une série, dans lequel des habitants de Camors, Carlitos, Fouchet et Saragosse veulent déconstruire les images parfois négatives de leurs quartiers. Ils se sont réunis en comité de rédaction tous les mercredis de l’été pour décider ensemble des reportages et interviews du magazine.

Ces journalistes en herbe ont été accompagnés par Philippe du Collectif À Propos et l’équipe de Marguerite.

Ce projet est soutenu par le dispositif GIP/DSU de l’agglomération paloise et le FDVA (Fond de Développement de la Vie Associative).