Corentin Barrial

Corentin Barrial

"À travers chaque photo, je cherche à montrer la beauté de notre planète tout en encourageant les autres à voyager de manière consciente et à vivre en harmonie avec l'environnement."

Basé dans le sud-ouest de la France, Coco Barrial est un photographe palois qui place les préoccupations environnementales au coeur de sa pratique. Il associe photographie et narration en parcourant le monde en quête de paysages et d’histoires. Son oeuvre nous plonge dans l’exploration, la contemplation. Elle conte les récits d’êtres, de territoires et de villes, parfois lointaines, d’autres pas.

Il met ainsi en lumière la beauté d’une nature fragilisée par l’activité humaine, et plus particulièrement les excès de celle-ci. Il se positionne donc comme un fervent défenseur du voyage lent et responsable, en promotionnant l’aventure mais à travers le spectre des modes de vie durables, et d’une consommation raisonnée. Il cherche à partager son amour de la nature et du voyage en encourageant les autres à explorer le monde de manière consciente et respectueuse de l’environnement.

Corentin Barrial est également co-fondateur de Rakonto, une ONG socio-environnementale qui utilise la narration pour imaginer un avenir meilleur, et y tendre autant que possible. « Ma photographie n’est pas seulement une démarche artistique, mais aussi le reflet de mon engagement envers les causes sociales et environnementales. À travers mon objectif, je vise à inspirer les autres à imaginer et à œuvrer pour un monde plus durable et plus juste.« 

 

Julie Durieu

Julie Durieu

© Portrait de Julie Durieu par François Calavia

"On est dans l’anodin, mais c’est dans cette apparente banalité, ce quotidien si familier, que se nichent parfois les questionnements existentiels les plus profonds et les plus universels."

Née en 1981 dans le Drôme, Julie Durieu ne pratique pas la photographie depuis l’enfance mais ce médium est là depuis toujours. Il est d’abord une porte d’entrée dans la vie de ses parents, celle d’avant sa naissance. Par ses clichés, Julie accède à ce qui la précède, ils renferment tous les secrets qui l’ont faite, toute une intimité, et petite, c’est avec eux qu’elle commence à construire le récit de sa propre histoire.

A l’adolescence, une curiosité, une attirance pour cet art se font jour. Julie utilise jetables, numériques, argentiques, par caprice, en pointillés. Elle prend surtout des photos de manifs, de blocages à l’université puis laisse de côté les appareils.

En 2018, elle rencontre François Calavia avec qui elle crée l’ouvrage de photo-poèmes Mille soleils, un crépuscule. Lui à la photo, elle à l’écriture. C’est avec ce travail qu’il l’initie à l’argentique. Elle récupère le PentaxMG de son père et l’embarque au Vietnam le pays d’origine maternel. L’appareil devient un objet magique, une relique, un peu comme si elle avait amené avec elle son regard à lui. Par rapport à son histoire personnelle, la symbolique est forte.

Le lien qu’elle entretient avec la photographie est affectif et sensuel. Il répond à une démarche poétique, intime mais aussi sociale. Sans jamais être dans la démonstration, les images qu’elle réalise ont leur propre langage. Elle photographie le plus souvent quand elle marche ; c’est une photographie qui s’inscrit dans son quotidien, le chemin pour aller au travail, les balades, la famille. Julie s’accroche aux détails, compose des images qui de façon instantanée font sens pour elle, propose l’écriture d’un récit qui se passe de discours. Elle cherche à ce que le spectateur libre dans sa sensibilité épuise le sens de ce qui est montré et de ce qui n’est pas dit en s’attachant à la fois au signifiant et au signifié. « On est dans l’anodin, mais c’est dans cette apparente banalité, ce quotidien si familier, que se nichent parfois les questionnements existentiels les plus profonds et les plus universels. »

 

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Jef Bonifacino

Jef Bonifacino

« J’explore les liens invisibles qui relient toutes les formes du vivant. »

Photographe indépendant, Jef Bonifacino développe des projets au long cours à la croisée de l’art et du documentaire, axés sur des thématiques sociales ou environnementales. Son travail se concentre sur la notion de territoire : il établit des liens entre différents espaces afin de questionner la relation de l’homme à son environnement et à son histoire.

Il mène des études d’Arts Plastiques option Photographie, d’Histoire de l’Art et en Carrières Sociales. Il parle français, anglais et russe. Membre du collectif À Propos depuis 2023, il est aussi depuis 2019 un membre fondateur d’INLAND, coopérative internationale de quatorze photographes documentaires.

Jef Bonifacino est l’auteur de nombreuses expositions en France et à l’étranger. Entre 2022 et 2024, il est lauréat de la Grande Commande Nationale : Radioscopie de la France, du programme National Mondes Nouveaux et lauréat de la Résidence 1+2 Factory Photo et Science à la Cité de l’espace.

Luc Médrinal

Luc Médrinal

"Je découvre la photographie à l’âge de 12 ans et suis vite passionné par la magie du laboratoire, où je passe des heures à expérimenter les subtilités du tirage."

Né au Havre en 1966, ses années d’apprentissage se font au fil des rencontres parallèlement à des études d’horticulture et de paysagiste. Rendre acceptable des espaces caractérisés par des spécificités hostiles pourrait résumer son axe de travail, le paysage agricole étant son sujet principal.
Puisant dans la nature une ressource essentielle, il engage un travail qui tente de rendre acceptable l’énergie de lieux définis par des spécificités hostiles. Terres brulées, paysages industriels, forêts abattues, la nature dans ce que l’Homme en fait. Il utilise l’argentique comme support de travail, mais profite également des innovations de la technologie numérique. Son goût prononcé pour l’expérimentation le pousse continuellement plus loin son terrain d’investigation technique et sensible.

Son travail photographique est fondé sur la relation intime qu’il entretient avec la nature, et sur la manière dont il se positionne non pas devant le paysage mais à l’intérieur celui-ci. Il s’agit du paysage perçu et ressenti avec l’ensemble du corps, il devient un prolongement de ce qu’il est, et ce qu’il est se transforme en un prolongement de ce qu’il regarde. Le paysage peut être imposant, hostile, accompagnant ou rassurant. Tout dépend de la façon de son approche. Il prend alors la forme d’une vision fugitive et évanescente, de fragments, de parcelles, d’images furtives, qui se révèlent en espaces sensibles.

Loin de toute forme d’exotisme, Luc Médrinal photographie ce qui est proche de lui. Dans cette approche intuitive, il ne s’agit pas de représenter mais plutôt d’évoquer, d’interroger et d’explorer. L’œil ne s’arrête sur rien mais absorbe l’essentiel, c’est une collaboration avec l’inconscient, l’obsession de regarder pour voir au-delà des apparences.

L’accident est souvent le bienvenu et chaque image lui enseigne la suivante.

En 2015 Luc Médrinal fonde le collectif Labo Estampe avec deux autres artistes.

Parallèlement à ses projets personnels, il dispense des actions de formation professionnelle (photogravure sur film photopolymère, argyrotypie, cyanotypie, livre d’artiste…) et des workshops techniques auprès de publics adultes. Il intervient également sur des projets d’éducation artistique et culturelle en milieux scolaire.